Djibouti, un Hub stratégique pour l’IFC
Sous le ciel de Djibouti, un événement d’une portée symbolique et stratégique s’apprête à marquer les esprits. Du 20 au 25 janvier, la retraite annuelle de la Société Internationale des Finances (IFC), branche du Groupe de la Banque Mondiale dédiée au secteur privé, réunira plus de 180 participants. Parmi eux figurent des décideurs influents et des experts aguerris de la finance internationale. C’est une première pour Djibouti, et elle illustre clairement la montée en puissance de ce petit pays de la Corne de l’Afrique, désormais perçu comme un acteur clé du développement économique régional.
Cette rencontre, qui se déroulera à huis clos après des consultations approfondies, envoie un message sans ambiguïté : Djibouti ne se limite plus à son rôle traditionnel de point stratégique, mais devient un véritable moteur des transformations économiques sur le continent.
Lors d’une réunion préparatoire tenue ce matin avec une délégation de l’IFC dirigée par son vice-président, Sergio Pimenta, le ministre des Finances et de l’Économie, chargé de l’Industrie, Son Excellence Ilyas Moussa Dawaleh, a présenté avec sa précision coutumière les grandes orientations de cette collaboration. Au programme de la retraite, des échanges approfondis sur les enjeux de la transformation économique en Afrique. « La clé réside dans le secteur privé », a-t-il affirmé avec conviction, insistant sur l’importance d’une diversification économique pour bâtir un développement durable et inclusif. Bien que l’économie djiboutienne repose encore largement sur ses infrastructures portuaires et logistiques, le pays aspire à diversifier ses moteurs de croissance, notamment dans le domaine du tourisme. Le ministre a décrit ce secteur comme un « levier stratégique » capable de stimuler la création d’emplois et de renforcer le dynamisme local.
L’IFC, qui s’implique activement dans les économies émergentes, semble particulièrement sensible à ce potentiel encore sous-exploité. En choisissant Djibouti pour cette retraite de haut niveau, l’organisation envoie un signal fort : le pays est désormais un partenaire incontournable pour les investisseurs internationaux. Ce partenariat, déjà solide, s’enrichit d’une vision commune : celle d’une Afrique où le développement repose sur un secteur privé robuste et innovant.
Cependant, les ambitions de Djibouti ne s’arrêtent pas là. En misant sur la diversification, le pays souhaite se positionner comme un modèle de transformation économique pour le reste du continent. Cette dynamique s’inscrit également dans le cadre des Objectifs de Développement Durable (ODD) fixés par les Nations Unies. Comme l’a souligné un haut responsable de la Banque Mondiale, « ce partenariat dépasse les simples investissements financiers : c’est une promesse d’avenir ».
Au-delà des discours, une nouvelle vision s’esquisse : celle d’un Djibouti prêt à ouvrir un nouveau chapitre de son histoire, porté par l’énergie de ses ambitions et le soutien d’institutions internationales. L’engagement de l’IFC à exploiter le potentiel du pays illustre la confiance placée en sa résilience et en sa capacité à se réinventer. Ensemble, Djibouti et l’IFC tracent la voie vers un avenir où la prospérité ne sera plus un simple idéal, mais une réalité tangible.
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