Le Président Guelleh inaugure l’Hôpital régional de Tadjourah Dr Bourhan Mohamed Aref , un symbole de progrès
Par l’inauguration de l’hôpital régional Dr Bourhan Mohamed Aref à Tadjourah, le Président Ismaïl Omar Guelleh signe, ce dimanche, une avancée décisive dans l’histoire de la santé publique djiboutienne. Ce bâtiment flambant neuf ne représente pas seulement une infrastructure, mais le symbole d’une promesse tenue : celle d’un accès équitable aux soins pour tous les djiboutiens , des centres urbains jusqu’aux confins des régions les plus éloignées.
Dans une région longtemps éprouvée par les défis logistiques et le manque de services médicaux spécialisés, cet hôpital, équipé des technologies les plus modernes, transforme radicalement la donne. Avec ses 50 lits, ses blocs opératoires de pointe, ses services de médecine générale, d’ophtalmologie et de cardiologie, il ne s’agit pas seulement de répondre à des besoins, mais d’élever les standards de la prise en charge médicale. Et, dans ce contexte, l’hommage rendu à l’illustre Dr Bourhan Mohamed Aref, pionnier de la médecine djiboutienne, donne un souffle supplémentaire à cette réalisation : une reconnaissance à ceux qui, dans l’ombre, ont bâti la santé de ce pays.
Ce projet, fruit d’un partenariat stratégique avec la Chine, témoigne d’une vision audacieuse portée par le Président Guelleh : celle d’un développement inclusif et harmonieux, où chaque région contribue et bénéficie du progrès national. Tadjourah, souvent appelée la « ville blanche », rayonne désormais d’un nouvel éclat, incarnant une ambition collective : celle d’une nation qui refuse de laisser quiconque en marge.
Cependant, au-delà de la technologie et des infrastructures, cet hôpital interpelle sur l’essentiel : comment garantir que ces progrès servent pleinement les populations qu’ils visent ? L’accès aux soins ne se limite pas à des bâtiments modernes. Il repose sur des équipes médicales qualifiées, un entretien rigoureux des installations et une administration dévouée à la cause des patients. Comme l’a justement rappelé le Président Guelleh dans son allocution, l’engagement des praticiens et des usagers est la clé pour pérenniser ce projet. L’occasion fut aussi pour lui de rendre hommage au personnel de santé djiboutien, dont la réputation d’excellence et de dévouement continue d’être une fierté nationale. En évoquant la figure emblématique du feu Dr Bourhan Mohamed Aref, le Président a célébré un homme dont l’éthique et l’altruisme resteront gravés dans la mémoire collective : « Il a incarné les valeurs les plus nobles de la médecine, une pratique exercée non pour le gain mais par vocation et humanité. » Ce déplacement présidentiel, marqué par des scènes de liesse populaire, témoigne de l’attachement profond des habitants de Tadjourah à un leadership qui place leur bien-être au cœur de ses priorités.
En effet, cette inauguration s’inscrit dans une dynamique plus large, celle de l’effort soutenu du gouvernement pour moderniser l’ensemble du système de santé. Les chiffres sont parlants : des hôpitaux rénovés, des équipements ultramodernes, des formations renforcées pour le personnel soignant. Pourtant, les défis restent nombreux, notamment dans le maintien de la qualité des services et l’équité entre régions. Si l’hôpital de Tadjourah est une réponse brillante, il doit s’accompagner d’une politique durable pour que ces infrastructures répondent aux objectifs fixés par le chef de l’État.
Enfin, cette cérémonie, marquée par la ferveur populaire, rappelle une vérité simple mais souvent négligée : au-delà des chiffres et des discours, les projets comme celui-ci touchent directement à la dignité des citoyens. Voir les habitants de Tadjourah célébrer avec autant d’enthousiasme montre que cette inauguration dépasse le symbole. C’est une bouffée d’espoir pour les familles qui, hier encore, devaient parcourir des kilomètres pour accéder à des soins spécialisés.
L’hôpital régional Dr Bourhan Mohamed Aref incarne une promesse : celle que chaque Djiboutien, où qu’il soit dans le Nord , pourra désormais espérer une vie plus saine et plus longue. À nous, en tant que nation, de faire vivre cette promesse dans les années à venir.
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